Après moult tergiversations, projets avortés idées saugrenues, un pas en arrière, un pas en avant, doutant toujours de la pertinence de cette immiscion des autres au fond de mes entrailles intellectuelles, je me lance sur ce continent infini d'idées, d'avis qu'est un blog personnel.

Encore maintenant, je me dis que peut être m'exposer ainsi risque de me causer de forts dommages collatéraux qui pourrait me coûter si ce n'est pas ma vie, mais mon âme.

Vais-je vendre mon âme au Diable 2.0 ? Suis-je à ce point si inconsidérée à ne pas entendre retentir au loin les retombées néfastes de cette vitrine qu'est ma petite personne.

Comment ne pas m'imaginer l'apôtre de Narcisse piquée par une folie sans nom à m'exhiber ainsi nue de tous artifices ? Si ce n'est ceux des mots qui parfois revêtent mille astuces afin de tromper l'interlocuteur. Pour mon malheur, je me suis laissée prise au piège dans le tourbillon de cet artifice et souffre à présent d'avoir cotoyé ce langage biaisé.

Probité et transparence pourraient être les mots clés de cette dissection mentale étalée au grand jour.

Je plonge, vais-je couler et à jamais m'extirper de cet amas de boue qui s'amoncelle autour de moi ?

Je me sens tellement engluée que de tenter de sortir la tête de ce tsunami cérébral via ce cri webial ne peut qu'être salvateur..enfin, c'est ce que ce diablotin d'un coté cherche à me convaincre tandis que l'angelot de l'autre aimerait bien me faire rebrousser chemin de longues palabres à venir.

Chiche ou pas, au fil du temps dépendra ce nouveau défi qui pour moi à l'allure d'un koh lanta mental.

Je vous adresse à tous mes meilleurs voeux pour 2014, une année très certainement symbolique pour moi car tout est à recommencer. Un nouveau lieu de vie, une remise en question de pourquoi toutes ces pérégrinations mentales en raison de toute une période tourmentée de ma vie, un challenge à relever pour mes enfants et faire en sorte qu'un bon gros coup de pied dans ce bourbier fasse éclater ma vérité, me permette sereinement d'avoir prise sur les évènements que jusqu'ici j'avais l'impression de subir. Un volontarisme exacerbé car je n'en suis pas dénué, fort heureusement, sinon, c'est à la petite cuillère que ceux qui m'aiment m'auraient ramassée.

En échange, je vous demanderais la même bienveillance que j'ai le désir de prodiguer en général aux autres, aux éléments ou à moi-même. Donc, toute pollution de nature à m'enfumer, me cracher vilénies et autres piques n'est pas la bienvenüe ici. Par contre, le monologue n'étant pas ma tasse de thé, vous êtes conviés à mon modeste salon de discussion où parfois, des réminiscences à la Michel Pollac peuvent survenir.

FIN DU SILENCE

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